mercredi 21 décembre 2011

Pensée chrétienne : Tu nous surprends merveilleusement ; Toi le Dieu des miracles, le Tout-puissant qui vie éternellement.








Voici une pensée chrétienne que Dieu me met à cœur pour mes amis du Net :


Tu nous surprends merveilleusement ; Toi le Dieu des miracles, le Tout-puissant qui vie éternellement.




« Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. » (Apocalypse 1 :17,18).


Vous pouvez adresser cette prière à Celui qui est le Merveilleux et de qui découlent grâces et bénédictions :

« Seigneur Jésus-Christ, c’est à toi et à toi seul que chacun de tes disciples doit regarder et faire pleinement confiance aux promesses de ta Parole, la Bible, pour recevoir de toi les bénédictions espérées. Te suivre comme ton disciple, fait du chrétien un personnage absolument mis à part pour servir à ta gloire. Te suivre, comme ton disciple, fait de nous des chrétiens qui se distinguent non seulement par la qualité de leur vie qui te ressemble, mais aussi par l’agrément que tu leur fais d’entrer au bénéfice de tes faveurs immérités. Tu nous surprends merveilleusement ; Toi le Dieu des miracles, le Tout-puissant qui vie éternellement. C’est en toi que nous trouvons la puissance tant pour la restauration spirituelle de nos âmes que pour recevoir la guérison divine qui renouvelle nos forces physiques. Tu attends de nous voir nous appuyer sur toi, Seigneur Jésus-Christ, notre Emmanuel, « ce qui signifie Dieu avec nous » (Matthieu 1 :23), de faire reposer en toi toute notre confiance, toi pour qui rien n’est impossible (Luc 1 :37), et de nous réjouir, à travers la louange, par la foi pour tes réponses et pour ces merveilleux cadeaux divins que tu nous accordes avant même que nous les voyions s’accomplir; car ils se réaliseront assurément. Avec toi, Seigneur notre Dieu, Le vivant et Le vrai, nous sommes sans crainte car tu as pour nous « une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2 :10,11). Et puis par ton incarnation, Dieu devenu Homme, tous ceux qui te connaissent et se confient en toi boivent quotidiennement à ta source d’Eau Vive et intarissable et sont au bénéfice des merveilles de ton Royaume céleste qui se meut sur la terre. Ta présence à nos côtés et en nous est plus que rassurante. Ton touché et ta Parole sont source de vie et non de mort. Cette merveille, ton serviteur l’Apôtre Jean l’a réalisé et a été inondé de la joie de ta présence, non seulement au moment où tu as vécu physiquement à ces côtés et qu’il pouvait avec les autres disciples te voir et te toucher (1Jean 1 :1-4), mais aussi après ta mort, ta résurrection et ton enlèvement au ciel avec ton corps glorifié et que par la suite tu lui apparus à nouveau. Il fait écho de cette rencontre merveilleuse dans le livre de l’Apocalypse en rapportant aussi tes paroles : « Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. » (Apocalypse 1 :17,18). Seigneur Jésus-Christ, combien tu nous marques merveilleusement encore aujourd’hui lorsque nous vivons dans une communion intime avec toi ; ce qui nous remplie de ta présence, celle de ton Esprit Saint, qui nous marque du sceau de ton Royaume céleste que les gens peuvent voir et goûter à travers nous et réaliser que tu es vraiment bon et merveilleux, et par cela même, leur donner à eux aussi l’envie de devenir des citoyens de ton Royaume céleste sur la terre. Nous avons le devoir d’incarner ton Evangile pour qu’Il soit visible et crédible pour les gens de notre communauté. En tant que chrétien pris individuellement ou en tant qu’église, nous devons proclamer et démontrer l’Evangile par notre implication sociale en témoignant de la grâce transformatrice de toi, notre Seigneur Jésus-Christ (Luc 4 :31-44 ; 6 :6-11 ; 9 :10-17,37-43 ; Jean 4 :43-5 :15 ; 6 :1-15 ; etc.). Nous ne devons pas mettre à l’oubli le fait que l’amour de Dieu et du prochain vont de paire. C’est notre responsabilité de montrer l’encouragement quotidien pour une vie à la fois céleste et terrestre, joyeuse et épanouis ; car confiante et agissante et posant ses bases sur les fondements inébranlables des paroles de Vie que nous communiquent ton Evangile (Esaïe 60 :1-3 ; Jean 18 :36,37 ; 1Corinthiens 6 :18-20 ; Galates 5 :13-26 ; Ephésiens 5 :8-21 ; Philippiens 4 :7-9 ; 1Thessaloniciens 4 :13-18 ; Apocalypse 19 :1-10). C’est en incarnant le message de ton Evangile que nous pouvons vivre une vie de plénitude à la gloire de Dieu notre Créateur de manière féconde, portant les fruits dignes de l’Evangile, au sein de la société pour témoigner de toi, Seigneur Jésus-Christ, et contribuer au développement humain durable des populations et des communautés au sein desquelles nous vivons en tant que chrétiens, portant en nous le message évangélique d’amour, de vérité, de justice et de paix (Esaïe 55 :1-13 ; Matthieu 10 :7,8 ; 11 :28-30 ; 28 :18-20 ; Marc 16 :15-20 ; Jean 4 :10-15 ; 6 :32-38 ; 7 :37-39). Nous n’avons aucun pouvoir par nous-même de sortir de notre état de faiblesse spirituelle ou physique, de nous tirer par nous-même de notre abîme du désespoir. Pour cela, nous devons céder notre volonté propre à la tienne, reconnaître ton désir de nous venir en aide car tu es plein d’amour, permettre à notre foi de nous attacher fermement à toi pour que ta puissance coule en nous au travers de notre union intime à toi et qu’elle opère en nous le miracle tant pour restaurer notre âme que pour guérir notre corps. Il en va de même pour toutes les autres merveilles, bénédictions, de tes grâces surabondantes que tu mets à notre disposition dans les mêmes conditions en ta capacité de les produire pour nous et à nous de les recevoir par la foi avant de les voir se réaliser de manière palpable sous nos yeux. Cependant, ce privilège d’avoir à notre disposition les merveilles de tes grâces divines ne nous dispense pas de l’utilisation des moyens naturels, comme la médecine, pour nous soigner lorsque nous sommes malade. La puissance de ton Esprit qui opère en nous la restauration spirituelle pour nos âmes et la guérison divine pour nos corps, est une merveille de la manifestation de tes grâces que nous recevons de toi par la foi et sans aucun mérite de notre part ; car tes grâces ne peuvent faire l’objet de spéculation financière et aucune idée lucrative, pour se procurer un gain ou en tirer un avantage monétaire, ne colle à tes dons divins qui sont gratuits au même titre que ton sang qui a coulé sur la croix du Calvaire pour le pardon de nos péchés et qui nous procure le salut éternel. Seigneur notre Dieu, tu es vivant, puissant et réel dans notre quotidien ; car tu opère aujourd’hui des miracles qui nous émerveillent et renforce notre confiance en toi et en la véracité des promesses de ta Parole. Comme tu l’as fait pour ton serviteur David dans la Bible, c’est toi qui aujourd’hui encore, nous délivre de tout danger ; tu disposes nos ennemis devant nous comme de l’eau, tu es avec nous et tu marches devant nous pour mener nos combats (2Samuel 4 :9 ; 5 :10, 20,24). C’est à toi qu’appartiennent la sagesse et la toute-puissance ; nul ne peut ni te contester ni te résister et devant toi les appuis des orgueilleux s’effondrent comme le reconnaissait déjà si bien ton serviteur Job dans la Bible (Job 9 :1-12 ; 12 :13-25). Tu veux nous voir reconnaître tes grâces et manifester quotidiennement pour toi notre joie et notre pleine confiance. Toutes les bénédictions que tu nous fais, font partie intégrante de ton œuvre de rédemption et elles sont des privilèges que ta vie de résurrection d’entre les morts nous communique par l’application de ta parole régénératrice dans nos cœurs desséchés (Ezéchiel 36 :25-27 ; Jean 15 :5 ; 17 :19 ; Romains 7 :24,25 ; 1Corinthiens 1 :30 ; Philippiens 4 :13 ; Hébreux 10 :10-14 ; Apocalypse 21 :6,7), pour donner la vie sanctifiante et vivifiante à nos âmes et par la transfusion de la vie de ton corps ressuscité et glorifié à nos corps malades, pour nous donner la guérison physique et divine ; car directement reçu de toi sans l’aide d’aucun moyen humain ou matériel (Psaumes 103 :3 ; Job 33 :14-25 ; Esaïe 53 :4,5 ; Matthieu 8 :17 ; Luc 13 :12 ; Jean 5 :6 ; Hébreux 13 :8). Tu es la source de la santé et sans toi pas de santé véritable. Aussi, nous devons apprendre à dépendre de toi pour la santé du corps et de l’âme (3Jean v.1, 2). Tu veux nous voir affirmer la nouvelle identité que nous avons reçu de toi et vivre en conséquence comme des citoyens de ton Royaume céleste. Seigneur Jésus-Christ, tu n’as pas dédaigné d’être distingué des gens de ton époque à travers les valeurs que ta vie incarnait et dont tu faisais la promotion par tes prédications évangéliques. Alors qu’il était possible de rattacher tout juif de ton époque à telle secte, à telle école, il fut impossible de te rattacher à qui que ce soit parmi elles ; ni aux écoles pharisiennes, ni à la caste sadducéenne, ni aux cellules esséniennes, ni au mouvement zélote, ni au parti hérodien, pour ne citer que ces principaux courants de pensées de ton époque. Tu fus un personnage juif absolument à part. Et même si c’est du prophète dont tu te rapprochais le plus, les éléments radicaux de ton message prophétique dépassent, et de loin, les annonces des prophètes bibliques, le grand Moïse y compris. Dès le début de ton unique ministère itinérant, la différence avec laquelle tu abordes les questions de la vie présente et de celle à venir fait que tu te mis tout le monde à dos, y compris ta famille. Et même tes disciples qui prétendaient te suivre et prêts à mourir pour toi, prirent la fuite pour te laisser à ton propre sort en te reniant lorsqu’on vint t’arrêter et que tu refusas de te défendre en faisant usage de l’épée et que tu préféras être conduit comme un agneau qu’on mène à la boucherie pour connaître après un procès bâclé la mort infâmante des criminels, sur une croix. Tes disciples sauf un, ne revinrent à toi qu’après ta résurrection qui ouvrit leurs yeux spirituellement aveugles, sur l’énigme de ta particularité. Pourtant déjà le petit peuple t’aimait, sans trop te comprendre certes, car comment pouvait-il ne pas aimer celui qui les guérissait, qui les consolait, qui les promettait le Royaume des cieux où les humbles et les pauvres en esprit seront exaltés ? C’est pourquoi ce petit peuple est resté suspendu à tes lèvres jusque dans les derniers jours et qui voyait en toi un Prophète digne des plus grands, et qui pourrait bien se révéler en fin de parcours, être le Messie glorieux attendu depuis des siècles. C’est bien cette vérité qui illumina tes disciples après ta résurrection qui fit de chacun de tes apôtres des martyrs de la propagation et de la défense de ton Evangile sauf Judas Iscariote, le traite malheureux, qui se pendu pour se donner la mort sans avoir attendu de voir ta résurrection qui devait l’amener à la repentance de la conversion à salut. Tes disciples ont été révolutionnés après ta résurrection par les valeurs qui sont les tiens et ils sont devenus les porteurs de ton Evangile. Ils se distinguaient des non convertis et pour cela, ils furent surnommés chrétiens (Actes 11 :26), tant ils te ressemblaient et n’en avaient pas honte de porter ton identité. Pourquoi aujourd’hui nombreux sont les chrétiens qui ont peu de choses en commun avec toi, avec les valeurs de ton Evangile ? Beaucoup d’entre nous ne ressemblent guère à tes disciples dont la vie a été révolutionnée et transformée par ton Evangile d’amour semé dans nos cœurs par ton Esprit. C’est pourquoi, ils ne peuvent pas connaître ta paix, la paix qui vient de toi le prince de la paix, parce qu’ils font la guère contre toi au lieu de recevoir, de vivre et manifester tes merveilles que ton Saint-Esprit produit en nous. Quand ils ont devant eux la victime de leurs complots qu’ils ont spolié et assassiné et qui refuse de mourir ou est revenu à la vie après quelques jours passés dans l’abîme dans lequel ils l’ont jeté pour le faire mourir, comme l’ont fait à Joseph ses frères, dans la Bible (Genèse 37 :13-28), et qui reconnaît ses assassins qu’il ne peut ignorer puisqu’ils sont ses frères (Genèse 42 :6-23) et qu’il peut leur parler avec la vérité comme sa seule arme de combat, même s’il ne leur rend pas la monnaie des mauvais actes qu’ils ont fait contre lui, parce que son cœur est gagné par l’amour du divin Père, ses assassins, eux, vivront désormais dans une hantise et passeront des nuits blanches, comme des gens hantés par un mort revenu à la vie, et ils perdront toute joie qu’offre la vie et tout plaisir de jouir des banquets, faits de mets à base des biens spoliés de leur victime, qu’ils organisent pour se divertir ; car voyant leur victime devant eux qui est, non mort mais vivant et qui a des yeux bien lucides pour les voir et qui comprend leur langue et qui a la bouche libre pour leur dire la vérité en face sur leur identité et la nature de leurs oeuvres : « Vous êtes des voleurs, des escrocs, des brigands de grandes routes, des délinquants conscients éclairés et dangereux, des arrogants, des violents, des valets du diable, des associés et reflets du prince des ténèbres » et à la vu de leur victime vivant, bien portant et heureux malgré les coups, blessures et spoliation qu’il a subi, eux sont devenus comme des malades dont la langue est anesthésiée et ils ont perdu le goût de toute bonne saveur tant pour leur musique d’ambiance que pour leurs repas de fêtes et autres cérémonies ; car même s’ils font semblant d’être heureux, leur physionomie marqué de tristesse et de remord est bien visible ; car ils sont autant malade spirituellement que souffrant moralement (Genèse 45 :1-5). C’est pourquoi, même dans leurs festins avec les biens spoliés à leurs victimes, certains assassins sont incapables de lever la tête et de regarder en face leurs victimes qui refusent de mourir, tant ils sont confus et incapable d’avoir la force de la tranquillité intérieur pour croiser ses regards ; même sans que leurs victimes sauvés des eaux ne prononcent aucun mot, les regards d’amour, de vérité et de justice de leurs victimes rappellent à leurs cœurs et à leurs consciences le sinistre complot qu’ils ont formaté dans les couloirs de l’enfer contre leurs cibles innocents et pour l’exécution duquel chacun d’eux a apporté sa pierre de lapidation ou son gourdin de frappe et même ceux d’entre eux qui rejettent l’acte du crime sur les autres et tentent de se laver les mains comme Pilate l’a fait après avoir signé l’arrêté de mise à mort de Jésus-Christ (Matthieu 27 :22-25), ne pourront avoir leurs consciences en paix ; car ils ont soutenus l’exécution du complot par leur silence approbateur ou par leurs paroles d’incitation, comme Saül de tarse qui avait accepté qu’on viennent déposer sous ses pieds les vêtements d’Etienne, ton disciple de cœur pur, qui a été lapidé et mis à mort pour son engagement et le zèle manifeste de sa foi en toi (Actes 7 :57-8 :1). Ils seront toujours confus et devenus prisonniers dans la prison qu’ils ont eux-mêmes construite par leurs pierres et leurs gourdins de mensonge ; car la vérité ne peut être indéfiniment étouffée et survie à tout complot aussi sinistre soit-il. Ils seront privés de vraie paix et de vraie joie parce qu’ils ne peuvent plier la terre devant celui ou celle qu’ils ne veulent pas voir ni ignorer les regards immortels de leurs victimes dans leurs consciences tant que réparation n’est pas faite ; ce qui passe nécessairement par le chemin de la repentance sincère et d’une demande honnête de pardon pour les crimes commis et dont le sang littéralement versé ou qui a saigné de les cœurs de leurs victimes, a crié jusqu’au trône du Dieu vivant et vrai ; ce qui a indigné le Seigneur de l’univers et a mis en branle son armée céleste pour le mettre en mouvement de combat pour défendre la cause de celui ou de celle qui est piétinée et injustement traité et dont les humains tentent à ignorer ou à étouffer la cause en refusant de le/la mettre dans ses droits et qui a mis toute sa confiance en Dieu et en sa justice incorruptible et dont les ordonnances et décisions de justice sont sans appel et pour lesquelles l’exécution ne peut être annulée sur la terre des vivants que par les larmes de repentance sincère devant Dieu et devant leurs victimes restés vivants par la grâce du divin défenseur. Seigneur Jésus-Christ, tu veux pourtant nous voir être capable de pouvoir marquer, comme tes premiers disciples, la différence avec les gens de notre époque pour arriver à vivre tes valeurs grâce à la puissance de ton Saint-Esprit et impacter les gens de notre communauté, de notre ville, de notre pays et du monde avec tes valeurs d’amour, de vérité, de justice et de paix que tu as toi-même vécu pour nous en donner l’exemple dans les évangiles. La bonté que tu a manifesté pour chacun de nous doit aussi nous amener à être bon pour les autres et non à être impitoyables (Psaumes 103 :17-19 ; Matthieu 18 :21-35). La bonté manifestée à l’égard de notre prochain est aussi signe que nous avons la crainte de Dieu dans notre cœur ; autrement le non croyant serait mieux que nous car, certains d’entre eux sont très bon vis-à-vis de leurs prochains comme le démontre l’exemple de l’histoire du bon Samaritain que tu racontes dans les Evangiles (Luc 10 :25 :37). L’adoration rendue à Dieu n’exclue pas l’action sociale en faveur de nos semblables en besoins et, parce que l’âme est dans un corps, le spirituel doit aller de pair avec le matériel ; car en tant que chrétien, disciples de toi, Seigneur Jésus-Christ, nous ne pouvons ignorer les besoins des populations du monde dans lequel tu nous envoie avec ton message d’amour et de salut pour faire des disciples pour toi. Ton Evangile est intégral et se préoccupe des besoins tant spirituels que physiques et matériels des personnes auxquelles il est annoncé (Marc 8 :1-9 ; 9 :14-29 ; Luc 4 :16-21 ; 4 :31-44 ; Jean 6 :22-29 ; Actes 10 :34-43 ; 26 :16-20 ; 1Corinthiens 8 :1-9 ; etc.). Nous ne devons donc pas oublier de penser à l’autre, notre prochain, plus démuni que nous, lorsque nous avons la possibilité de manger à notre faim. Evitons de gaspiller pendant que d’autres personnes, comme Lazare dans les Evangiles, manque du strict minimum et sont à côté de nous ou sont de l’autre coté au delà des mers et qui espèrent et attendent de recevoir notre petit geste qui leur apportera un grand sourire et un réel soulagement. Seigneur dans ta grâce tu ne manque pas de nous manifester ton clin d’œil même lorsque certains de ceux sur qui nous avons beaucoup compté nous ferme leur robinet ; toi tu nous ouvrer tes torrents de bénédiction qui nous surprennent merveilleusement et qui met nos adversaires et l’ennemi de ton œuvre dans la confusion et la honte (Esaïe 54 :10-17) ; car c’est à toi que tout pouvoir a été donné dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28 :18). Toute personne, ou toute œuvre, bonne ou mauvaise, aura toujours ses adversaires ; comme la lumière et les ténèbres sont opposées et comme Dieu et Satan ne pourront plus jamais partager le même avis ni demeurer ensemble. Cette réalité doit nous amener à être honnête avec nous-même pour reconnaître notre propre et vrai identité et l’identité de notre adversaire ; sachant aussi que ce qui se ressemble s’assemble et c’est aussi pour cela que tu nous demande de sortir de Babylone et de ne pas nous associer à Jézabel (Apocalypse 2 :20-23 ; 18 :1-10 ; 1Corinthiens 6 :8-20 ; 2Corinthiens 6 :14-18). Le mauvais et les œuvres des ténèbres doivent savoir qu’ils sont mauvais et sont des œuvres des ténèbres et reconnaître aussi que leur combat se mène contre le bon et les œuvres de la lumière qu’ils ne peuvent, du reste, ni détruire où d’étouffer indéfiniment. Ils ne peuvent nier aucunement que l’autre, leur adversaire est bon et qu’il pratique les œuvres de la lumière qu’eux sont incapables de produire et qu’il fait partie de l’œuvre glorieuse dans laquelle Dieu lui-même est impliquée, œuvre qu’eux veulent détruire en utilisant les armes des ténèbres comme le mensonge, l’arrogance et la violence pour décrier cette personne et son œuvre, comme s’il résidait en lui tout ce que l’humanité peut produire de mauvais ; tout simplement par jalousie parce qu’ils sont incapables, eux, de produire du bon et de faire briller la lumière. Eux qui pensent que les valeurs spirituelles peuvent aussi être volé comme des objets matériels, cherchent des raccourcis pour changer d’identité du mauvais en bon et celle des ténèbres en lumière sans passer par une vraie et réelle nouvelle naissance ; mais pensent qu’ils peuvent le devenir à la manière des coupeurs de route afin d’amener le voleur, pardon, l’esclave, à régner à la place du prince et de déclarer le prince esclave ou mort en cherchant à usurper une position et à spolier des biens d’autrui pour les posséder et devenir par la force et la mensonge des princes et des rois légaux et non légitimes ; oubliant que le mensonge ne peut être la vérité, ni que les ténèbres ne peuvent être la lumière et leur nature même est incapable de produire la vérité et la lumière. Mais le jour vient où la vérité triomphera sur le mensonge et la lumière sur les ténèbres. C’est pourquoi tu préfères une amitié sincère et fidèle, capable de faire de reproches ouverts, à celle qui est cachée et hypocrite et qui donne des baisers trompeurs (Proverbes 27 :5,6). Seigneur Jésus-Christ, tes serviteurs et tes servantes fidèles à toi et à la vocation que tu leur as adressé et qui s’emploient sans relâche à cultiver ta vigne au travers des différentes branches de l’œuvre que tu leur confie d’accomplir, même si cela suscite la jalousie de l’ennemi de ton œuvre qui s’acharne à détruire leur ministère, tu ne manqueras pas de les faire voir des fruits paisibles et positifs de leur labeur renouvelée au sein de leur ministère d’exile pour les consoler dans leur grande tristesse, leur montrer ta fidélité dans leur détresse, après les avoir délivrer des mains des méchants et des lâches qui n’ont pas fait l’expérience de ton amour et qui ne mesurent pas la valeur de ton sacrifice sur la croix et qui refusent de reconnaître que le vrai moyen d’une paix du cœur avec toi et d’une réforme spirituelle efficace de toute église qui se réclame de toi, consiste à demeurer fidèlement dans les préceptes de ta Parole, de les incarner et non seulement de les connaître de manière intellectuelle sans impact réel sur la vie quotidienne et sur les rapports avec autrui. C’est pourquoi le renard ne peut rien produire de bon que de voler les fruits des labeurs de ceux qui produisent ; car son propre produit n’est que foin et paille dans sa tanière et qui, exposé à l’épreuve du feu, seront consumés comme le feu vif de la vérité de ta Sainte Parole consume les mensonges du diable et de ceux qui se mettent au service du prince des ténèbres et qui s’endorment dans des repaires d’idolâtrie qui ne ressemble à rien à l’Eglise que tu veux édifier et que tu veux préparer comme une épouse bien parée pour attendre ton retour imminent des cieux pour la chercher en vue des noces de l’Agneau. Seigneur Jésus-Christ, réveil ton Eglise qui somnole spirituellement, donne la vie à ceux de ses membres qui sont plongé dans un sommeil qui est en passe d’entrer dans une phase de mort spirituelle. Tu t’adresses à ton Eglise encore aujourd’hui comme tu l’as fait à ton peuple Israël au temps du prophète Esaïe à travers la bouche duquel tu nous interpelles encore aujourd’hui pour rappeler à ton Eglise sa mission d’être le sel de la terre et la lumière du monde par ces paroles du Prophète Esaïe : « Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Eternel se lève sur toi. Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples ; mais sur toi sa gloire apparaît. Des nations marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de tes rayons. » (Esaïe 60 :1-3 cp Matthieu 5 :13-16). Seigneur Jésus-Christ, ta voix intérieure, presque audible à nos cœurs, nous donne ton conseil en nous amenant à marcher à la lumière de ta Parole qui nous communique ta sagesse. En tant que tes disciples, nous devons avoir une perspective élevé de la vie chrétienne et du service de Dieu, comme ton serviteur l’Apôtre Paul l’avait, pour être à mesure d’influencer positivement la vie et le ministère des autres autour de nous et des plus jeunes qui s’engagent à ton service (2Timothée 1 :7,14 ; 2 :2, 20,21 ; 3 :10-12). Seigneur notre Dieu, tu n’es pas sujet, comme l’homme, au changement, à la variation, dans ta nature et dans tes voies qui sont tes actions ; car tes voies, ô Dieu, sont éternelles. Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13 :8). Ta puissance comme ton amour reste immuable. Ce que Tu as fait autrefois, tu le feras certainement encore aujourd’hui (Habacuc 3 :6). Avec reconnaissance je bénis la puissance de ton merveilleux nom comme le psalmiste nous invite à le faire lorsqu’il a dit : « Bénissez l’Eternel, vous ses anges, qui êtes puissants en force, et qui exécutez ses ordres, en obéissant à la voix de sa parole ! Bénissez l’Eternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! Bénissez l’Eternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de sa domination ! Mon âme, bénis l’Eternel ! » (Psaumes 103 :20-22). Tes voies manifestent à jamais des principes qu’aucun être humain ne peut dénuer de leur valeur ; car elles sont d’une perfection merveilleuse et inaccessible au mal et aux facteurs de déchéance et de ruine liés au mal. C’est pourquoi, c’est en toi que nous trouvons non seulement espérance et réconfort, mais aussi l’équilibre dont notre société et le monde à besoin pour éviter l’autodestruction. Tes valeurs et la puissance régénératrice qu’opère ton Saint-Esprit dans la vie de ceux qui se confient en toi, nous dote aussi d’une capacité qui vient de toi pour freiner l’avancé du mal en nous libérant de sa domination. C’est pourquoi, en tant que tes disciples nous voulons vivre ton Evangile dans toute l’intégralité de ses valeurs et permettre qu’elles se réalisent pour répondre aux besoins de tout l’homme ; car nous sommes conscients que chaque individu est à la fois un corps et une âme et qu’il n’est pas possible de les séparer tout en continuant à vivre dans le présent monde. Toi, notre Seigneur Jésus-Christ, n’a pas séparé l’être, le faire et le dire. Tu te préoccupais de l’intégralité des besoins des personnes à qui tu annonçais la Bonne Nouvelle du Royaume des cieux. L’Evangile intégral est à la fois spirituel et social ; car Il ne peut être déconnecté d’une action à mener en faveur de notre prochain. Nous ne devons donc pas nous contenter de dire seulement l’amour de Dieu pour l’humanité, nous devons vivre aussi l’amour de Dieu pour l’humanité. De cette façon nous pouvons permettre à nos paroles concernant l’amour de Dieu de trouver une incarnation dans nos gestes et faits de tous les jours au sein de notre communauté en suivant ton exemple lorsque tu vivais physiquement sur la terre (Luc 4 :16-21 ; 5 :12-26 ; 7 :1-17 ; 4 :31-44 ; Jean 6 :22-29 ; Actes 10 :34-43 ; 24 :16,17 ; 26 :16-20 ; 1Corinthiens 8 :1-9 ; Hébreux 13 :1-3 ; Jacques 2 :14-26 ; etc.). Seigneur Jésus-Christ, je suis émerveillé de ce que tu es et de ce que tu fais. Ton amour et la puissance que tu manifestes pour moi chaque jour me remplient à la fois de crainte et de respect pour ton grand nom ; comme ton serviteur Habacuc le disait si bien : « Eternel, j’ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton œuvre dans le cours des années, ô Eternel ! Dans le cours des années manifeste-la ! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions !... Il s’arrête, et de l’œil il mesure la terre ; Il regarde, et il fait trembler les nations ; les montagnes éternelles se brisent, les collines antiques s’abaissent ; les sentiers d’autrefois s’ouvrent devant lui. » (Habacuc 3 :2,6). Te connaître vraiment, Seigneur Jésus-Christ, nous amènent à t’aimer, à obéir à ta Parole, à chercher à te ressembler et à promouvoir tes valeurs dans notre milieu pour un développement holistique des gens de notre communauté et de notre nation et des autres peuples et nations ; car nous sommes conscients que croire et vivre le message évangélique, révélé dans la Bible, c’est non seulement croire et recevoir Jésus-Christ dans notre vie, mais aussi, c’est nous laisser imprégner par la vision holistique que Dieu a pour le monde et nous laisser gagner par ta mission intégrale que tu es venu accomplir en faveur de l’humanité. Aimer, n’est pas seulement du verbe mais doit se traduire en action concrète pour le prochain ; pour avoir son vrai sens. Oui, aimer, c’est entendre et obéir chaque jour au nouveau commandement d’aimer que toi, Seigneur Jésus-Christ, adresse à tous tes disciples et sur lequel les apôtres nous interpellent, dans la Bible, pour sa mise en pratique (Jean13 :34 ; 1Thessaloniciens 3 :12 ; 1Jean 3 :17 ; etc.). C’est ainsi que se développe et expriment en nous et au travers de nos vies et des actions que faisons quotidiennement en faveur des nos semblables, les merveilles de ton Royaumes céleste qui viennent transformer positivement la vies des gens de nos communautés et de nos nations ainsi que d’améliorer leurs conditions de vie socioéconomique et culturelle jusqu’à être à mesure de faire mouvoir la crainte de ton nom dans le sphère politique de nos nations, pour amener les décideurs et les législateurs à légiférer et à faire appliquer des lois plus justes, plus sociales et qui favorisent la culture de la paix au sein des populations et de la nation entière. Le plus grand miracle que tu opères dans la vie d’une personne, c’est de transformer sa vie et d’y faire resplendir les merveilles de la culture et des produits glorieux de ton Royaume. C’est pour cela que tu es venu jusqu’à nous, oui, c’est pour cela qu’un Sauveur nous est né, qu’un Fils nous a été donné ; afin de rendre présent dans nos vies et dans nos milieux le Royaume de Dieu sur la terre. Seigneur Jésus-Christ, pour toutes les merveilles des tes grâces et bénédictions que tu mets à notre disposition pour faire de tes disciples que nous sommes des vainqueurs sur le mal et des acteurs du bien, je béni à jamais ton merveilleux et puissant nom ; toi qui dans ta grâce fais de moi, un de tes élus, de tes bien-aimés, que tu accompagnes chaque jour dans son pèlerinage terrestre. Amen ! ».


Ton frère et ami en Christ,
Pasteur Samuel SANOU
http://samlouiseministere.blogspot.com/ ;
http://aeeibf.blogspot.com/

Pour répondre à la pensée voici notre Email : samuelouise@yahoo.fr Voir les autres pensées en revenant à la liste dans archives du blog ou en ouvrant l'un des liens de nos partenaires: Un tour au Burkina Faso sur partage28.com ; Mission Evangélique de Mainvilliers

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Alain SOUDRAIN, Missionnaire au Bénin, a répondu le 23/12/2011:

Que Dieu vous dirige durant cette nouvelle année afin que Dieu soit glorifié au travers de vous. Que notre objectif de faire de toutes les nations des disciples soit notre seul objectifs. Tout le reste n'en sont que des moyens et s'ils ne permettent pas d'atteindre cet objectif, il doivent être éliminés. Notre objectif n'est pas d'envoyer en enfer des gens éduqué et en bonne santé mais d'amener au salut des gens. Si nous pouvons leur accorder l'éducation et la santé, c'est encore mieux. N'est ce pas ?

Affectueusement

Alain

- blog :

http://soudrain.blogspot.com

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Mme Jeanine CROS, de France, a répondu le 23/12/2011:

Merci Samuel, et Louise, pour toutes les nouvelles réjouissantes.

Merci pour la pensée fortifiante, pour les vrais disciples ; Le Seigneur connaît les coeurs de chacun, et envoie, encore ses fidèles, avec son Esprit, pour guérir les coeurs brisés, proclamer aux captifs la liberté, aux prisonniers la délivrance, pour publier une année de grâce de l'Eternel, et un jour de vengeance de notre Dieu, pour consoler les affligés ( Es. 61.1 )
Restons à son écoute, marchant dans sa paix, sa vérité, sa justice !
Que des torrents de bénédiction, continuent à se répandre sur ses bien-aimés, qui le louent et l'honorent, malgré leur faiblesse !
Béni soit le nom du Seigneur !
Que vos coeurs soit dans la joie !
Affection fraternelle.
Jeanine.
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Pasteur Jean-Marc AUSSET, a répondu le 22/12/2011:

Bien chers amis, merci pour vos nouvelles et l'exhortation de Samuel.

Je vous joins un texte qui exalte la toute puissance d'un Dieu extraordinaire qui agit dans l'ordinaire des hommes.

Bénis soyez-vous au nom de l'Eternel.

Bien fraternellement


http://gospelvoice.eklablog.com/


L’EXTRAORDINAIRE DE DIEU….dans l’ordinaire de l’homme :

la nouvelle naissance !

1) Des dangers de l’accoutumance :

L’évolution phénoménale des techniques et de la science nous a habitués au cours du siècle dernier à côtoyer quotidiennement l’extraordinaire à un point tel, qu’étant devenu notre ordinaire, cet extraordinaire nous apparaît bien souvent, tout simplement ordinaire !

L’homme n’a-t-il pas marché sur la lune, ne s’est-il pas affranchi des distances avec Internet …pour ne citer que ces évènements spectaculaires !

C’est dire à quel point notre sensibilité à certaines réalités peut progressivement s’émousser, nous trompant du même coup sur la véritable nature des réalités.

Vous vous direz peut-être que cela a peu d’importance sur le cours de votre vie qui, cependant en tire d’énormes avantages, mais cette insensibilité vous prive de la faculté d’émerveillement voire de reconnaissance devant les progrès accomplis par le labeur et l’intelligence humaine mis au service de tous.

2) Les effets délétères d’une telle attitude dans le domaine spirituel :

Cette accoutumance à l’extraordinaire n’intervient pas seulement dans le domaine temporel et matériel mais elle embrasse aussi, tragiquement, l’espace spirituel dans lequel Dieu agit quotidiennement et providentiellement.

Les chrétiens modernes que nous sommes sont parfois si attentifs aux évènements du monde, si intéressés à l’évolution de l’économie, de notre confort, si pétris des idées-forces de notre temps, bref, si souvent matérialistes et rationalistes que la nature même de Dieu, sa toute puissance, son infinie miséricorde, sa proximité, son œuvre permanente de grâce, ses multiples providences, sont tout ou partie évacuées de notre pensée et par là, étranger à nos projets comme si Dieu était devenu sourd, aveugle, muet et impuissant !

Certes, nous relisons avec intérêt les récits des interventions miraculeuses ou surnaturelles de Dieu dans la vie de ses serviteurs et nous y trouvons matière à admiration voire à louange, certes, nous sommes émerveillés de la foi de ces héros lointains ou plus proches dont la Parole de Dieu ou la littérature chrétienne nous brossent les portraits et nous en tirons même d’admirables leçons de fidélité, de courage et de zèle ; mais quels sont les effets dans notre vie quotidienne de ces rencontres avec un Moïse, un Abraham, un Noé, un Elie, un Samuel, un Pierre, un Etienne, un Paul ou un Félix Neff et un William Carrey ..pour ne citer que ceux-là ?

Et qui est pour nous, aujourd’hui, ce Dieu que nous reconnaissons comme l’Eternel, omniscient, omnipotent, omniprésent, saint, juste et bon ?

Pourquoi ne retenons de Lui, trop souvent, que sa seule justice , souvent prétexte à condamner les autres sans complaisance, ou que son seul amour, souvent prétexte à nous absoudre à bon compte de nos fautes ?

Dieu aurait-Il perdu de sa toute puissance, ne règnerait-Il que dans les sphères célestes ?

Ou bien Dieu n’agirait-il qu’au travers de ceux qui ont reçu un ’appel ‘ ou de ceux qui ont une ‘vision’ particulière de son œuvre, comme si son appel au service était de nature sélective ou sa vision l’objet d’une exclusive ?!

3) Les travers d’une mauvaise perception de la nouvelle naissance :

Comme par le passé, Dieu agit aujourd’hui de façon extraordinaire et ceci chaque jour !

Point n’est besoin de faire référence à l’essor de l’Evangile dans des pays comme le Brésil, la Chine ou les pays satellites de l’ex-Urss ou ailleurs pour s’en convaincre !

Près de nous , si peu que nous ouvrions les yeux, nous pouvons le voir à l’œuvre !

N’y aurait-il qu’une seule nouvelle naissance à observer qu’elle suffirait à confirmer la puissance de Celui qui en est l’auteur !

Arrêtons-nous un instant devant le spectacle miraculeux d’un tel spectacle et interrogeons-nous.

Notre émerveillement est-il à la mesure de l’évènement ?

Reconnaissons humblement que notre joie, aussi réelle soit-elle, est bien souvent fugace car ne résultant pas toujours d’une vision spirituelle et profonde de ce à quoi nous assistons.

Nous ne faisons qu’effleurer l’évènement que nous percevons qu’au travers de ses aspects extérieurs, observables avec notre regard humain.

C’est ainsi que cette ‘conversion’ ne peut-elle nous apparaître parfois que comme la résultante logique d’occurrences apparemment ordinaires, débutant par une rencontre, un témoignage, une prédication, des amitiés liées avec une communauté chrétienne, et se concluant ‘naturellement’, par une nouvelle naissance, comme s’il s’agissait là du jeu normal d’un processus spirituel automatique.

Dès lors, l’extraordinaire de l’action de la grâce de Dieu qui seule sauve, a été occulté ou tout au moins estompé laissant la place à une joie passagère plus sentimentale que spirituelle.

4) La nouvelle naissance : quand l’extraordinaire de Dieu fait irruption dans une vie !

Pour autant, l’extraordinaire de Dieu n’en a pas moins été introduit dans notre ordinaire mais nous l’avons côtoyé sans y plonger nos regards et par conséquent, nous n’y avons pas vu Dieu dans toute sa grandeur, ni discerné la puissance régénératrice de sa miséricorde !

Mais, quel évènement, mes amis !

Combien nous serions confus si nos oreilles pouvaient entendre les alléluias des anges applaudissant dans l’infini des cieux à cette nouvelle victoire de leur Maître sur le père du mensonge, sur le prince des ténèbres, l’ennemi même de Dieu !

Oui, ils se souviennent, eux, du haut de leur observatoire privilégié, du prix incalculable que le Fils de Dieu, Jésus-Christ a dû payer pour le rachat de cette âme !

Ils ont connu de près l’immense douleur du Père, fermant ses oreilles à l’appel déchirant qui montait de la croix de Golgotha. Ils ont été les témoins du combat solitaire que menait le Fils de Dieu contre les puissances des ténèbres pour accomplir la volonté de son Père pour que justice soit faite et que pardon puisse être obtenu en faveur de ses frères humains. Ils ont tressailli en entendant ce cri d’immense détresse du crucifié : « Mon,Dieu ,mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Ils ont aussi été les témoins silencieux de ses dernières paroles qui signaient la fin de son combat:« tout est accompli ! »

Ils se sont associés à cette formidable espérance de pardon et de salut dont la résurrection de leur Chef était porteuse. Et que dire de l’accueil qu’ils lui firent lorsqu’Il se présenta devant eux et devant le Père comme l’Agneau immolé, certes, mais aussi comme le Vivant, comme le grand Vainqueur sur le péché et la Mort, comme le Sauveur du monde !

Ce sont ces mêmes anges qui ont assisté à de si grandes choses qui sont capables d’émerveillement devant le triomphe de la vie dans une âme repentante !

Car, ils connaissent le prix qu’a dû payer le Fils de Dieu pour son salut !

Et, ils voient là, dans cette âme lavée, purifiée et sauvée, non pas la conséquence logique d’une série d’actions humaines aussi belles fussent-elles, mais l’œuvre extraordinaire de l’amour de Dieu au travers de l’ordinaire des hommes.

Et, ils ne se lassent jamais de contempler cet extraordinaire ni d’en louer jour et nuit son divin Auteur.

5) Appel à témoins :

N’oublions jamais ces dernières paroles de Jésus-Christ à ses disciples :

Actes ch 1 v 8 :

« Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

Une telle mission aurait relevé de l’impossible si la promesse de la venue du Saint-Esprit ne s’était pas réalisée, faisant par la nouvelle naissance de ces faibles disciples, de véritables champions de Dieu.

Nous sommes de cette veine, nous chrétiens du XXI ° siècle, enfants de Dieu, nés de nouveau, rachetés de l’Eternel !

Nous sommes appelés, nous aussi, à relever ce défi et nous sommes déjà vainqueurs pourvu que nous soyons toujours prêts à accueillir et à contempler, émerveillés « l’extraordinaire » de Dieu dans nos vies ordinaires de chrétiens !

Que le Seigneur nous y aide !

Jean-Marc,André le 5 décembre 2011