lundi 21 décembre 2009

Pensée chrétienne: "Te connaître et te faire connaître est notre raison d'être dans ce monde"






Voici une pensée chrétienne que Dieu me met à cœur pour mes amis du Net :



« Te connaître et te faire connaître est notre raison d’être dans ce monde »



« Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses » (Luc 24 :45-48).


Adresser cette prière à Celui qui accorde le salut :


Seigneur Jésus-Christ, c’est un grand privilège pour moi de t’avoir connu. Moi, un pécheur, jadis éloigné de mon Créateur, me voici devenu un de tes bien-aimés, l’ami et le frère de toi le Créateur de tout l’univers ; toi le Verbe créateur de l’Eternel qui s’est incarné dans ce monde pour devenir mon Sauveur, mon Ami, mon Frère avec qui je deviens co-héritier du Royaume céleste. Ton grand amour s’est manifesté pour moi non seulement par ton incarnation réalisée à la nativité que nous fêtons en Noël, mais aussi et surtout par ta mort sur la croix pour le pardon de mes péchés et par ta résurrection d’entre les morts que nous fêtons en Pâques et célébrons chaque dimanche. Tu m’as réconcilié avec mon Créateur et tu me fais bénéficier des privilèges d’être un citoyen du Royaume des cieux. Par le pardon que tu m’accordes pour mes péchés, tu m’introduits dans une grande famille qui est ton Eglise ; formée de tous ceux qui te connaissent et sont tes disciples. Toi, tu es le Chef de cette famille qui ressemble à un corps qui a plusieurs membres et une seule tête. C’est toi la Tête de l’Eglise qui est ton Corps. Tu unis cette famille par des liens forts de l’amour divin qui franchi les frontières des nations, des tribus, des langues, des races et de toute autre barrière pour établir des ponts qui permettent d’unir ceux qui autrefois étaient éloignés et séparés par des préjugés ou autres que ta croix est venue démolir. Grâce à ta connaissance, tous tes vrais disciples peuvent connaître et vivre la véritable communion fraternelle. Heureux de te connaître et de t’appartenir ; mais aussi heureux d’endosser la responsabilité de te faire connaître à ceux qui n’ont pas encore eux le privilège de te connaître. Te connaître et te faire connaître est notre raison d’être dans ce monde. Tout vrai disciple fait des disciples pour toi. Car ton Evangile, lorsqu’il est véritablement reçu dans un cœur, non seulement il transforme la vie de la personne qui l’a reçu, mais il permet à cette personne de porter de nombreux fruits dont la capacité de conduire à toi des âmes perdues pour les sauver du feu éternel. C’est à cela que tu nous appelles après nous avoir sauvé. L’Evangéliste Luc rapportes tes paroles contenant cette mission que tu nous confie à nous aussi aujourd’hui comme à tes premiers disciples il y a plus de deux mille ans : « Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Ecritures. Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses » (Luc 24 :45-48). Tous ceux qui se réclament d’être tes disciples ont la mission d’impacter et de transformer positivement leur communauté avec ton message d’amour et de pardon qui n’est pas une formule ou une théorie mais doit répondre aux besoins réels et communiquer avec les gens aujourd’hui selon le modèle que tu nous as toi-même légué. Tu nous équipes pour nous rendre capable de communiquer ta Bonne Nouvelle qui apporte la Vie et transforme des vies. Partout où ton Saint-Esprit œuvre dans des vies que tu as impactées Il devient une énergie atomique spirituelle dont la réaction se fait en chaîne (Actes 1 :8 ; 2 :1-12). Il fait de chaque chrétien un instrument qui fait déclencher cette puissance atomique spirituelle permettant de faire augmenter la quantité de ta Vie, Seigneur Jésus-Christ, dans ce monde par la conversion à toi chaque jour de nouvelles personnes qui ouvrent leur cœur pour te recevoir et qui à leur tour te font connaître à d’autres personnes autour d’elles dans leurs communauté. C’est la marque de la vie normale d’une véritable église où ta Vie, cette puissance atomique spirituelle, est présente et libérée par tes vrais disciples ; parce qu’elle apporte la Vie et non la mort, et parce que ta Vie est fait pour être partager et communiquer à tous ceux qui ne l’ont pas encore reçu (Actes 4 :4,18-31 ; 5 :12-14 ; 6 :7 ; 8 :26-40 ; 9 :31, 35,42. Là où ta Vie est absente, Seigneur Jésus-Christ, là se développe l’atmosphère de la mort spirituelle caractérisée par toutes les œuvres de la chaire (Galates 5 :19-21). Là où ton Evangile est reçu, cru et vécu, Seigneur Jésus-Christ, là, il devient une puissance dont la force d’attraction est irrésistible. Sa capacité de transformation des vies fait qu’il est convainquant car il n’est pas reçu comme une formule, mais une réalité qui s’incarne dans la vie quotidienne de ceux dans les cœurs desquels tu habites. Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, je voudrais que tu sois vu dans ma vie avec les vertus qui te caractérisent dans les Evangiles. Que ton Saint-Esprit prenne le contrôle de ma vie entière. Que ma bouche s’ouvre pour annoncer tes merveilles, ta Bonne Nouvelle de salut et du pardon des péchés. Merci Seigneur de m’associer à ton œuvre d’être un de tes messagers qui te connaissent et œuvre à te faire connaître ; d’être porteur de ton Evangile de vie qui transforme des vies et de m’efforcer à être un repère qui peut contribuer à la transformation de ma communauté à ton image. Béni soit ton merveilleux nom. Amen ! ».



Ton ami et frère en Christ,

Pasteur Samuel SANOU

http://samlouiseministere.blogspot.com/


Pour répondre à la pensée voici notre Email : samuelouise@yahoo.fr Voir les autres pensées : Archives sur les pensées chrétiennes ou en ouvrant l'un des liens de nos partenaires: Un tour au Burkina Faso sur partage28.com ; Pensées de la semaine sur cijevangile.net

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Pasteur Gozegba Rodolphe, de Centrafrique, a repondu le 23/12/2009:

 

Très cher dans le Seigneur bonjour,

Je voulais juste vous remercier des efforts que vous faites nuit et jour pour notre Seigneur et vous dire mon soutien. Sachiez que le Seigneur ne vous abandonnera point. Il vous le rendra au centuple au moment opportun. S’il faut donner un mot d’encouragement à l’église dont vous êtes responsable, c’est de dire : Le chemin est encore long mais courage et qu’elle sache que le Seigneur se souviendra toujours d’elle.

Toutes mes pensées sont à vous

Vous êtes bénis

Pasteur Rodolphe


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Mme Jeanine CROS, de France, a répondu le 23/12/2009:

Merci Samuel, pour les nouvelles réjouissantes.

Que notre Seigneur et Sauveur nous garde dans la joie de Le faire connaître, lui qui seul illumine la nuit de Noël et bien au-delà !
Rm. 15. 13 : Que Dieu qui donne l'espérance vous remplisse de paix et de joie ! .

Dans son amour, sa miséricorde, son pardon !
Jeanine.

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Pasteur Jean-Marc AUSSET, de France, a répondu le 21/12/2009:

Mon cher Samuel,
je m'associe à vous dans la joie qui est la vôtre de faire connaître à tous la bonne nouvelle du salut offert gratuitement par Jésus-Christ , le Fils de Dieu.
Je te joins ce texte qui fait écho à ce que tu as écrit dans ta prière.

DES PAROLES QUI NE S’ENVOLENT PAS !

Etrange affirmation qui semble contredire l’adage populaire : les paroles s’envolent et les écrits restent !

Encore faut-il bien définir ce que l’on entend par « paroles ».

En l’occurrence, il ne s’agit pas ici de la forme, verbale ou écrite, mais du fond, du contenu, du sens dont ces paroles sont porteuses.

Certaines paroles sont si légères , si dénuées de sens , si frivoles que le moindre souffle de vent les emporte comme feuilles mortes . D’autres, sont si denses, si riches de sens, si bien enracinées dans un terreau qui exhale la vérité qu’elles résistent à l’épreuve du temps.

Certaines même, par ce qu’elles expriment, semblent défier le temps et portent en elles comme un parfum d’éternité !

Les deux textes qui vous sont présentés sont de cette veine .

Il s’agit des versets qui introduisent respectivement le Psaume 95 et le Psaume 96 que l’on trouvent dans la Bible.

Psaume 95 :

« Venez, chantons avec allégresse à l’Eternel !

Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut !

Allons au devant de Lui avec des louanges,

Faisons retentir des cantiques en son honneur !

Car, l’Eternel est un grand Dieu.

Il est un grand roi au dessus de tous les dieux ! »

Psaume 96 :

« Chantez à l’Eternel un cantique nouveau !

Chantez à l’Eternel, vous tous, habitants de la terre !

Chantez à l’Eternel, bénissez son nom,

Annoncez de jour en jour son salut !

Racontez parmi les nations sa gloire,

Parmi les peuples ses merveilles ! »

Y a-t-il dans la littérature des hommes un seul texte qui soit animé d’un tel souffle, d’une telle puissance, d’une telle force de conviction, d’un tel élan et qui offre à ses lecteurs un spectacle et des perspectives aussi grandioses ?

Certes, il vous sera possible de vous émerveiller devant tel ou tel joyau ciselé par la plume experte d’un grand écrivain ou d’un illustre poète, et vous serez peut-être transportés par la beauté des images évoquant la nature dans ce qu’elle peut avoir de délicat comme de majestueux, de paisible ou au contraire de tumultueux, éveillant en vous toute la palette de vos sentiments ; vous serez peut-être aussi bouleversés par l’admirable éloge porté par une grande voix à l’occasion des funérailles d’un personnage de haut rang accompagné jusqu’au Panthéon , et ce sont là des réactions naturelles !

Mais, cependant, vous vous devez de reconnaître qu’une fois ces grandes émotions éteintes , il ne vous reste plus qu’un souvenir appartenant au passé que le temps va se charger d’estomper irrémédiablement.

C’est qu’en effet, aussi admirables soient ces textes, aussi émouvants soient ces discours, ils ne font que décrire des objets, animés ou inanimés, qui participent d’un monde qui passe et qui meurt, nous renvoyant tragiquement à notre condition humaine stigmatisée par son éphémérité !

Ainsi s’éteint le souffle qui portait aux nues, création et créature, dans un inéluctable retour à ses origines, la terre, terme de toutes les espérances et de toutes les illusions !

Mais, revenez aux Psaumes dont nous avons lu les premiers versets et vous y découvrirez les raisons profondes qui en font des textes exceptionnels !

Ici, point de tristesse , point de frayeur, point de regrets stériles, point de larmes vraies ou fausses, point de visages compassés, point d’émotions fugaces ni de sentiments labiles !

Point non plus de repliement sur soi dans la douleur et la souffrance, pas plus que de jouissance savourée dans le cercle étriqué de l’intimité de son moi égoïste !

Ici, tout se conjugue au pluriel dans une communion d’allégresse qui se nourrit de la joie de l’autre, pour aller en s’amplifiant dans un mouvement ascendant qui part de la terre pour monter jusqu’aux cieux !

Mais, à quoi ou à qui devons-nous un tel enthousiasme ?

D’où vient cette force d’attraction qui provoque ainsi une telle mobilisation ?

En quel lieu mystérieux, à quelle source aussi vivifiante, le psalmiste est-il allé puisé son inspiration pour oser proclamer une convocation aussi universelle ?

Invoque-t-il la grandeur, l’intelligence ou la puissance d’un homme porté au rang de demi dieu à l’image des vainqueurs romains promus à l’apothéose ?

Ou mieux encore, fait-il référence au démiurge de Platon qui, dans sa Timée, est présenté comme une intelligence pure ordonnatrice du cosmos ? Nullement !

Invoque-t-il les éléments naturels comme autant d’entités supraterrestres ou de divinités immanentes susceptibles de justifier un tel engouement ?

Nullement ! Car, en effet, le regard du psalmiste est attiré par un personnage infiniment plus haut placé dont la stature et le pouvoir échappent à toute conception humaine . Il s’agit, rien moins que du grand Roi qui règne au-dessus de tous les dieux !

Mieux encore ! Il porte le nom glorieux d’Eternel, le grand Dieu qui habite dans les cieux .

Mieux encore ! Il nous est présenté comme le Dieu créateur.

Mieux encore ! Il est appelé le rocher de notre salut.

Dès lors, nous comprenons mieux la richesses des résonances dont vibrent ces textes qui ont traversé les siècles pour nous atteindre , aujourd’hui ..

Plus que cela encore, elles savent faire vibrer les cordes de nos cœurs, naturellement sensibles à la dimension de l’éternité.

Et, c’est bien parce que l’Eternel-Dieu a mis en chacun la notion de l’éternité que l’image du « rocher de notre salut » appelé aussi « le rocher des siècles » prend encore plus de relief.

Or, voici que ce « rocher du salut » que le psalmiste évoque avec tant de flamme, rappelant implicitement les actions salvatrices de l’Eternel en faveur d’Israël, son peuple, voici qu’il se présente devant nous sous les traits d’un personnage hors du commun, ceux-là mêmes de Jésus-Christ , le Fils de Dieu, devenu fils de l’homme pour le salut des hommes.

C’est ce Jésus qui nous a laissé ces paroles que nul autre ici-bas n’a osé prononcer :

« si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eaux vives couleront de son sein. » ( Evangile de Jean ch 7v38 cf Esaïe ch 12v3 et ch 55v1 )

L’apôtre Paul, s’adressant aux chrétiens de Corinthe ( 1 Cor ch10v1à4) affirme la préexistence de Jésus-Christ en le présentant de manière métaphorique comme le « rocher spirituel » qui suivait son peuple dans le désert pour le désaltérer :

« nos pères ont bu dans le désert le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait et ce rocher, était Christ . »

Que dire de plus, sinon que, forts de ce que nous connaissons de la grâce de Dieu, manifestée en Jésus-Christ, mort pour le rachat de nos fautes et ressuscité pour notre justification , toutes choses que le psalmiste ne faisait qu’entrevoir, nous ne pouvons que nous laisser porter par le même souffle d’en-haut dans une louange jaillie de nos cœurs débordants d’une reconnaissance éternelle.

Alors, mes amis, venez, chantons avec allégresse à l’Eternel !

Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut !

Racontons parmi les nations sa gloire,

Parmi les peuples ses merveilles !

Jean-Marc Ausset, le 15/11/2009


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