jeudi 10 juillet 2008

Apprendre à compter sur Dieu qui se souvient de nous et béni!

Bonjour chers bien-aimés en Christ, chers amis et chers partenaires dans les différentes branches de l’œuvre que le Seigneur nous confie d’accomplir, chers lecteurs de Repère Action et chers associés dans la prière. En ce début d’Eté 2008, nous avons le plaisir de vous proposer notre Lettre de Nouvelles pour la période de Mars à Juin 2008 pour vous informer du progrès de l’œuvre, mais aussi des difficultés rencontrées et des défis à relever, tout en vous invitant de l’avoir avec vous comme votre journal de vacances. Permettez nous de vous dire combien vos prières, les gestes de votre affection et vos mots d’encouragements pour nous, ont été une force qui nous a ranimé et nous a aidé à ne pas céder au découragement même lorsqu’il nous arrive à voir qu’il y’a encore, ça et là, des tas de décombres à enlever et d’y faire monter la muraille comme au temps de Néhémie dans la Bible. Paul Tournier a dit ceci : « On peut tout affronter quand on se sent aimé ». Merci pour votre amour qui nous est si précieux et est pour nous le signe visible de l’amour et de la fidélité de celui qui est invisible, savoir Jésus-Christ, lui qui a promis d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Nous pouvons dore et déjà vous assurer que grâce à vos prières, des victoires ont été remportées par Jésus-Christ le Maître de l’œuvre et que nous avons tant de raisons pour lui rendre grâce. Nous pouvons dire avec le Psalmiste : « L’Eternel se souvient de nous : il bénira… » (Psaumes 115 :12). Comment ne pas prendre ce Psaume en notre compte quand nous voyons la main de notre Dieu, qui en réponse à vos prières, au nom de Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur, vient nous consoler, nous délivrer, nous guider, pourvoir à nos besoins et à ceux de l’œuvre qu’Il nous confie d’accomplir, nous permettre de voir des résultats encourageants dans l’accomplissement de notre ministère, etc.Oui, l’Eternel se souvient de nous, Il a béni et il continuera de bénir. Son esprit continuera à être occupé de nous grâce à vos prières et jamais il ne nous traitera avec dédain dans l’accomplissement des tâches, même les moindres, qu’Il nous confie d’accomplir pour nos semblables. Il nous appuiera et nous accompagnera chaque jour sans interruption car il ne peut manquer de provisions pour soutenir son œuvre. Lorsqu’une porte se ferme, Il en ouvrira une autre car Il est souverain. C’est pourquoi, même lorsqu’il nous arrive de traverser des moments de tempête et que nous commençons à promener des regards inquiets comme les disciples dans la barques (Luc 8 :22-25), Il intervient toujours dans sa providence pour nous rassurer et nous pouvons de nouveau dire ses bienfaits avec des transports d’allégresse et de reconnaissance. Comme le lépreux samaritain guérit par Jésus, qui revint seul sur ses pas, parmi les dix lépreux qui ont été guéris, pour dire sa reconnaissance à Jésus-Christ (Luc 17 :11-19), nous aussi nous ne devons à aucun moment oublier de tourner notre attention vers Dieu qui est l’auteur de toutes nos bénédictions. Notre vie peut bien êtes remplie d’évènements heureux, mais si nous n’avons aucune conscience de l’amour de Dieu pour nous et en retour lui exprimer notre reconnaissance, notre vie sera bien vide malgré tout. Notre reconnaissance ne doit pas être mince face à toute l’attention que Dieu nous porte. Bien au contraire, chacune de ses bénédictions doit servir à resserrer nos liens avec Dieu. Nous devons apprendre à revenir à la source de notre joie, de notre bénédiction pour lui exprimer toute notre gratitude, notre reconnaissance. Oui lui dire un grand MERCI. Par l’expression de notre cœur reconnaissant nous faisons aussi la joie de Dieu car les anges même au ciel chantent en son honneur en voyant la portée de son action en notre faveur. Quelle bénédiction de voir notre amour rejoindre l’amour de Dieu par le moyen de l’expression de notre reconnaissance. Nous montrons par là qu’Il compte pour nous, et lui aussi nous dit : Nous comptons aussi à ses yeux et cela pour toujours ! Il pense et continuera de penser à nous. Il bénira et continuera de nous bénir. Il met devant nous une porte ouverte et il continuera d’en ouvrir. A chacun de nous de ne pas oublier de porter notre attention à lui et à ce qu’Il fait pour nous. Oui de ne pas oublier de revenir à la source de notre bénédiction pour lui dire ce mot simple et plein de sens : MERCI. Point de doute que notre Seigneur Jésus-Christ se souvient de chacun de ceux qui se confient en lui. Il est le Souverain Berger. Il prend soin de chacune de ses brebis. Il continuera à le faire comme il l’a fait par le passé. Il est immuable et continuera à se souvenir de chacun de nous. Par cela même il nous assure la bénédiction pour l’avenir. Il nous bénira, selon la manière à lui, qui est certes divine, mais met à notre portée des éléments naturels parce qu’Il se souvient aussi que nous sommes aussi physique et pas seulement une âme à sauver. Et c’est d’ailleurs des personnes physiques qu’Il utilisera pour accomplir ses dessins de bénédictions en notre faveur. Nous avons là, l’essence de son Evangile qui est holistique et qui prend toujours en compte les besoins de tout l’Homme. Lorsque nous sommes l’objet de la bénédiction de Dieu, à notre tour, apprenons à devenir des instruments entre ses mains pour apporter sa bénédiction à d’autres qui sont encore plus en besoins que nous et qui attentent la visitation du Dieu d’amour et de compassion. Et lui veut agir à travers chacun de nous. C’est pourquoi, Il nous invite à partager avec nos semblables. Plus nous partageons, plus nous seront bénis et heureux. Dieu se souvient de nous, souvenons-nous aussi de ceux qui sont autour de nous et qui sont dans un besoin de secours. C’est dans cette vision du partage avec notre prochain, de la reconnaissance à Dieu source de toutes bénédictions et de la gratitude à l’égard de chaque instrument de bénédictions que Dieu utilise, que nous plaçons la présente « Lettre de Nouvelle ». Merci pour vos prières et vos intercessions. Merci à ceux d’entre vous qui avez accepté d’être des instruments entre les mains de Dieu pour répondre à certaines de nos prières. Dans les lignes qui suivent nous partageons avec vous ce qui a été fait grâce à vos prières et vous inviter à rendre grâce à Dieu. Que Dieu vous bénisse, pour votre cœur sensible à sa voix, qui fait de vous un instrument de bénédictions pour apporter soulagement et transformation des conditions de vie de vos semblables de près comme de loin. Amen !

Apprendre à avoir Dieu pour Refuse, Appui et Secours

L’exhortation et l’encouragement que nous voulons partager avec vous est le suivant : Apprendre à avoir Dieu pour Refuse, Appui et Secours. Le Psalmiste nous y invite par cette déclaration :« Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui se trouve toujours dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers… » (Psaumes 46 :2,3).

Trois mots forts qui permettent de donner la joie et le réconfort à toute personne qui en trouve, ne serait-ce qu’un de ces mots se réaliser pour elle, en temps de difficulté, de détresse : Refuge, Appui et Secours. Un seul de ces trois mots permet de faire toute la différence lorsqu’il se réalise pour nous par l’action d’un plus fort que nous. Or, le Psalmiste nous dit, qu’en Dieu, ces trois mots se réalisent tous pour nous qui avons placé notre confiance en lui. C’est la seule explication qui fait que nous pouvons être sans crainte, en ces moments de vie chère au Burkina Faso et dans plusieurs autres pays à travers le monde. C’est la seule explication qui fait que même à un moment où nos projets et programmes souffrent de manque de fonds, nous sommes sans crainte car celui à qui appartient l’argent et l’or ne manquera pas de nous apporter son appui et son secours car c’est lui notre refuge, notre abri sûr. Demandons à Dieu de nous doter chaque jour d’une confiance inébranlable en lui par la foi en Jésus-Christ et en ses promesses. Sa présence nous illuminera et nous donnera sa direction pour savoir comment nous conduire et agir en toute sérénité et sécurité dans un monde bouleversé et d’insécurité. Devenons des instruments entre les mains de notre Seigneur Jésus-Christ, avec ce dont nous disposons, pour être signe de vie et d’espoir auprès de nos populations défavorisées et désemparées. Le point de départ pour un développement durable, n’est pas forcement l’aide extérieur comme nous le pensons souvent, mais plutôt ce dont nous disposons. La Bible est pleine d’exemples pour confirmer ce principe biblique du développement. Dieu commence toujours avec ce que la personne a déjà. Avec Moïse, Dieu a utilisé un simple bâton. Dans Exode 4 :2 nous lisons ce dialogue de Dieu avec Moïse : « L’Eternel lui dit : Qu’y a-t-il dans ta main ? Il répondit : Un bâton… ». A travers ce bâton, Dieu passera pour permettre à Moïse d’accomplir des prodiges en Egypte jusqu’à permettre la libération du peuple hébreux de l’esclavage de la main du Pharaon d’Egypte et leur permettre de créer une nation, la Nation Juive d’Israël. Ce bâton a toujours servi comme un rappel quotidien à Moïse, que Dieu était avec lui. Dans le Nouveau Testament le même principe biblique du développement est présent. Nous y voyons Jésus-Christ pendant son ministère, qui le plus souvent, se baser sur la contribution de tout un chacun avant d’opérer le miracle. Pour certains, Il attend de voir la foi se manifester en eux avant de leur accorder le miracle de guérison recherché. Nous voyons aussi, que lorsqu’Il fut ému de compassion pour la foule qui n’avait pas à manger, les disciples ne savaient pas comment il leur serait possible de se procurer assez de pains pour nourrir une si grande foule dans un lieu désert, Jésus-Christ pains ? Sept, répondirent-ils, dans Matthieu 15 :34 leur demanda : « Combien avez-vous de et quelques petits poissons ». C’est avec le peu dont ils disposaient que Jésus-Christ a utilisé pour opérer le miracle de la multiplication. Dans le domaine du développement, la première question ne doit pas être : « Combien est-ce que nous pouvons avoir de tel ou tel partenaire ou bailleur de fonds » mais plutôt : « Quelle contribution est-ce que je peux moi-même en tant qu’individu faire dans la réalisation du projet ? ». C’est le même principe que suivent les partenaires financiers et bailleurs de fonds. Pour tout projet à financer, ils préfèrent toujours voir quelle est la contribution locale du demandeur avant de voir combien lui apporter pour l’appuyer dans la réalisation de son projet. C’est lorsque le demandeur investit dans son projet, que le projet prend pour lui de la Valeur, de la Dignité et de l’Appartenance. Certes, il n’y a aucun doute que Dieu reste pour nous un Refuge, un Appui et un Secours, mais c’est à nous d’apporter notre contribution à Dieu pour lui permettre d’accomplir son miracle au delà de nos attentes. Nous l’avons souvent expérimenté dans plusieurs actions déjà menées. Cela doit nous encourager à renouveler ce principe biblique du développement dans nos actions actuelles et futures. Dieu en Jésus-Christ, est un partenaire sûr ! Que Dieu nous bénisse et nous permette d’être sans crainte en toutes circonstance. Amen !